samedi 29 mai 2010

Retour en arrière d'une rencontre fortuite .


Ma meilleure amie au monde m'avait trainé de force à cette soirée. J'étais épuisée, et j'entrais dans ma phase " j'en ai marre de toutes ces mondanités " . Je me rappelle qu'il avait neigé la veille, et qu'il faisait un temps abominable! J'avais troqué mes Uggs pour des talons vertigineux presque à l'entrée de la boite. C'était la première fois que je mettais les pieds au Cabaret ( le Cab' pour les intimes ) qui est devenu, si vous avez bien suivi, ma boite préférée . Déjà à cette époque rien ne m'impressionnait. J'avais déjà tout vécu, et je n'attendais déjà plus rien de mon existence... Triste sort quand on a à peine 16 ans n'est ce pas ?
A l'intérieur on a rejoint des amis à Pauline, personnes que je n'avais jamais vu auparavant et dont je me serais bien passé la compagnie pour cette soirée... En un coup d'oeil j'avais cerné qui ils étaient : le même genre de personnes avec qui nous avions l'habitude de trainer tous le temps, sans surprise. Un grand classique de nos soirées. Vous l'avez compris. J'étais sur mon canapé, blasée. Je me demande ce que je foutais là, et je voulais rentrée.
C'est à deux heures 50 qu'IL s'est ramené. Jamais à l'heure, il arrivait toujours en dernier, et ça à n'importe quel rendez-vous. C'était un ami de ces garçons avec qui ont étaient. Et il ne ressemblait à aucune de mes connaissances. Il avait un style tape à l'œil qui flirtait avec le mauvais gout : un mélange mitigé entre l'effet bling-bling et l'effet BCBG. Avait une voix rauque déplaisante,et à ma question " t'as une clope ? " m'a tendu un paquet de cigarillo... Preuve irréfutable de son insolence déplacé. Il portait un parfum acre, beaucoup trop fort pour mon odorat délicat. Gardait ses lunettes de soleil en plein mois de décembre, dans une boite de nuit, c'était disait-il pour ne pas dévisager trop méchamment "le peuple". Il s'appelait B. , comme dans les films de mauvais genres, et bien sur j'en suis tombée amoureuse.

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