mardi 18 octobre 2011

Confrontée à ma solitude, j'écris, comme si je ne savais faire que cela. Ressassant les derniers mois, je réalise que curieusement, les évènements se sont enchaînés à une vitesse folle. Les mauvais moments sont derrière moi, et je reste persuadée qu'un jour peut être je sourirais à l'évocation de ces souvenirs. Je tourne la page, contrainte et forcée de la plus belle histoire que j'ai vécu, mais aussi de la plus dévastatrice qui m'ai été donné d'affronter. Les histoires d'amour se terminant souvent mal, la mienne n'échappe donc pas à cette règle morbide. Beaucoup de larmes versées, de nuits blanche et de remise en question pour au final: pas grand chose. Oui, certaines histoires ne fonctionnent pas, et l'on peut considérer que c'est la vie. On me dit qu'il y en aura d'autre, d'autres qui me briseront le coeur, et certains qui essaieront de me le recoller. Le destin est ainsi fait. La vie est un éternel recommencement de choses subjective : l'amour en fait partie, car l'amour est un sentiment subjectif. On peut aimer à la folie sans être fou, aimer à en mourir sans faire l'expérience de la mort, aimer à en perdre la raison tout en étant très conscient des choses. Conclusion : l'amour est subjectif. Et qui parle de subjectivité évoque le recommencement, toujours et semblable. Mais vous en connaissez beaucoup, vous des garçons qui viennent en taxi la veille de noel, sous la neige, et par surprise vous voir ? Moi je n'en ai connu qu'un seul, et j'ai longtemps cru qu'il serait l'amour de ma vie. Il ne l'est pas, et c'est dommage. Parce que j'ai eu beau faire l'éloge de tous ses défauts, le haïr à n'en plus finir, et ne garder en mémoire que les choses abjectes qu'il m'a fait vivre... Personne ne m'a jamais regardé dans les yeux comme lui le fait, personne n'a jamais séché mes larmes de la manière dont il s'y est prit...
Je nous revois encore, moi assise sur le coin de ma baignoire, le regard baissé, fuyant son regard, essayant vainement de lui expliquer la force de mon amour. Lui debout devant moi me lançant son regard bouleversant et ne sachant pas quoi répondre à mes élucubrations. S'en est suivit des minutes entière de silence, de regard remplis de sens, et de douleurs inavoué. Ce matin là, il a vu clair dans ma douleur, il a comprit l'ampleur des dégâts et je crois qu'il ne se l'est jamais pardonné. C'est ce que j'essaye de me dire, pour me rassurer. J'essaye de me persuader qu'il n'a pas fait exprès qu'il a manqué d'amour dans sa vie, que c'est pour cette raison qu'il me fuit aussi rapidement. Je me console en me disant qu'il regrette toute la douleur causée, qu'il ferait tout pour me guérir mais ne trouve pas les mots.
Je ressasse des vieux souvenirs, du temps heureux, des " pour toujours " . Un an avant, dans cette même salle de bain, face à face dans la baignoire d'eau brûlante. Cette fois là, je n'avais pas su trouver les mots, je m'étais contentée de le regarder béatement, et j'aurais pu continuer des heures s'il ne m'avait pas sourit de son sourire d'ange. A cet instant plus rien n'existait, il n'y avait que lui et moi dans une baignoire, rien n'avait d'importance et dans mon esprit cette scène d'amour ne connaîtrait jamais de fin, puisque selon moi notre histoire était plus belle et plus grande que toutes les autres. Nous on était différent, nous on était spéciaux, des artistes avec un grand potentiel d'avenir. On finirait sous les lumières, sous les paillettes et rien n'y personne ne pourrait nous séparer parce que l'amour est plus fort que tout. Un an plus tard j'ai été malheureusement obligé de me raisonner et de réaliser que non, je ne finirais pas ma vie avec, et que maintenant, dans cette salle de bain il n'y a plus que deux être mortifié par tant de douleurs, deux êtres qui ne se comprennent plus . Finit les regards qui veulent tout dire, maintenant dans ses yeux je ne lis plus que de l'incompréhension : "comment en est on arrivé là ?" et rien d'autre.
Le néant.
il est parti, il est parti il y a un an, la veille d'haloween et il n'est plus jamais revenu. Fini les longues nuits de discussion, les chansons d'amoureux pathétique et les films de série B sur la TNT. Adieu le parc des Tuilleries abritant notre rencontre fortuite et nos idées pâles d'avenir, nos premiers souvenirs, nos premiers mots . Le temps file avec une vitesse folle et aujourd'hui tout est fini, je ne le réalise pas encore, je n'y crois pas. l'amour que je lui porte, et tout ce dont j'aurais été capable pour lui s'efface et laisse place au néant. le néant d'une vie sans lui, le néant de cette baignoire trop grande pour moi toute seule, de ces souvenirs trop douloureux et de ma tristesse inexplicable. Je ne suis rien sans lui, c'est le triste constat que j'écris, il était ma force et il est parti. Aujourd'hui je ne sais pas ce que je vais devenir, ce que je vais être ni comment affronter cela sans lui. Je ne sais pas comment faire, j'essaye en vain depuis un an, tous les jours, tous les jours de vivre sans lui, de me résigner, de lâcher prise et rien n'y fait.
Il me revient alors en tête une vieille discussion que l'on a eu ensemble, il y a bien longtemps. Marchant vers la place de la Concorde mortifiée par le froid, on se racontait que l'on n'avait jamais été amoureux, en rigolant il m'a fixé et m'a dit : " C'est un truc qu'on devrait mettre sur une liste : tomber amoureux, le cocher ! Et passer à autre chose . " C'est chose faite aujourd'hui. Je suis tomber amoureuse, j'ai pu cocher la case. Mais il avait oublier de me dire à quel point c'était difficile de passer à autre chose, ensuite.

mercredi 5 octobre 2011

Sur les ailes du temps la tristesse s'envole écrit Lafontaine. Il y a des adages bien menteur, comme le temps coule, comme le temps déborde et ma tristesse se lasse mais ne s'enfuit pas. Je continue d'attendre vainement que le temps passe, trépasse et donc m'abandonne. A quand remonte ma dernière soirée sans souffrance ? Je ne sais plus, je ne compte plus le temps qui passe, ces jours douloureux et cette absence de l'autre qui grandit et qui détruit mon âme. Il est parti, sans se retourner, les gens que l'on aime partent toujours sans se retourner, c'est un fait prouvé. J'ai attendu, j'ai pleuré, j'ai arrêté d'attendre, je suis revenue pour finalement ... Je ne trouve plus les mots à se malaise, je suis sans voix, sans mots, comment est le monde sans un coeur brisé ? Comment est la vie en quiétude ? Il y a un an, alors oui, je compte encore les jours et je m'isole sur Speranza. Quel intérêt ma vie sans toi ? Tu ne le comprendras jamais.

A ce jour je ne regrette rien. J'ai tout fais pour toi, j'ai aimé comme je n'ai jamais aimé, j'ai donné tout ce que j'avais à donner et ma patience fut illimitée. Si c'était à refaire je recommencerais de la même manière et je tomberais au même endroit, car je suis fière de ce parcours cabossé, je n'ai pas su te faire rester mais je n'ai pas menti, je n'ai pas joué j'ai toujours été sincère et quand je donnais je donnais pour de vrai, quand je t'aimais je t'aimais plus que tout. J'étais à prête à tous les sacrifices, à tous les abandons et toutes les folies, si seulement tu avais pu m'aimer. Depuis le début je n'ai pas demandé l'impossible, seulement que tu m'aimes au moins la moitié de ce que moi je t'aime. Il faut croire que même ça c'était trop te demander, tu n'as pas su assumer mes preuves d'amour, tu as préféré fuir parce que c'est plus facile, et à la reflexion c'est vrai que tu as raison.

J'aimerais pouvoir écrire que je crois qu'un jour nous serons réuni, parce que tu sais bien qu'à ce jour je pourrais t'attendre toute ma vie si tu me le demandais, je pourrais faire tout pour toi, même affronter ma solitude pour le restant de mes jours, si seulement tu me le demandais, si seulement ça t'importais ... J'ai beau tout faire personne ne te remplace, personne ne prend ta place, ne t'arrive à la cheville et ça me tue. Je suis à l'aube de ma vie, à l'aube d'accomplir mes rêves, de devenir ce que j'ai voulu être au plus profond de moi, de devenir une adulte et de construire une vraie vie, à l'aube de ma vie et j'aimerais tellement que tu sois là, que l'on construise cela ensemble et que l'on finisse de grandir ensemble, si seulement ça t'inquiétait, si seulement ça comptait pour toi ... On ne se rend pas compte de la force de l'amour, non vraiment on ne s'en rend pas compte.

Je veux tout faire avec toi, que tu sois le seul pour le reste de ma vie, je te promet amour et fidélité pour la vie les yeux fermé, je te donne tout et plus encore, je changerais tout s'il le fallait, partirais à l'autre bout du monde, même dans une autre galaxie s'il le fallait, je te laisserais vivre tes rêves, je ne te ferais pas d'ombre, je serais simplement là, toi mon amour, toi toute ma vie et si seulement je pouvais voir vrai. Si seulement tu pouvais m'écrire et me dire que " c'est bon ". Je n'attend pas de discour, je n'attend rien, rien que ta présence et ton amour, me sentir aimer de toi et t'aimer les yeux fermés pour le restant de mes jours .


Tu es l'amour de ma vie tant dis que moi je ne suis même pas un chapitre de la tienne, c'est tellement injuste que tu ai réussi à chambouler ma vie en un sourire tant dis que moi je ne sois que cette fille des Tuilleries rencontrée une après midi d'ennui mortel, comme la vie est injuste. Je continuerais d'y croire et de t'attendre, tout comme dans les plus grandes tragédies car notre histoire est une tragédie des temps moderne. Toutes les tragédies évoquent les mêmes histoires : les amour impossible, qui ne se réalisent que dans les songes. Voilà comme je pourrais résumer notre histoire, qui est belle, tellement belle mais tragique et irrévocable.

Quand je te regarde je comprend le sens du mot gâchis et le sens du mot irréversible.
J'ai besoin que l'on me réanime, je ne sais plus sourire sans m'en vouloir, je ne sais plus aimer sans culpabiliser et je ne sais plus penser sans ton image dans ma tête.

Je t'aimerais pour toujours, car tu es le toujours éphemere de mon notre amour, l'histoire sans fin des mauvais jours .

dimanche 2 octobre 2011

On ne se rend pas souvent compte à quel point certains jours nous marquent à tous jamais. Un matin on se réveille sans réaliser qu'à la fin de cette journée quelque chose aura changé, pour toujours. Il est impossible de revenir en arrière, et tandis que les bons moments passe à une vitesse fulgurante, les mauvais, eux donnent souvent des airs d'infini. Je m'explique : un vrai fou rire, de l'essence même du rire peut durer, soyons honnetes, 10 minutes ? et je suis gentille. Les larmes, qu'elles soient de torrent ou de crocodile durent toujours un peu plus longtemps. On met moins de temps à aimer qu'à oublier... Et c'est la qu'on retrouve mon idée première que l'on ne sait jamais à l'avance quel jour changera notre vie, c'est vrai, on s'en rend parfois compte des mois plus tard, parfois le soir même... Et souvent cette journée là nous hante à jamais.
Ma journée à moi, c'est une après midi d'avril. Une robe kaki et des bottes marrons, un banc des tuilleries, et un garçon affreusement en retard. C'est comme ça que ça a commencé, les premiers mots que j'ai prononcé furent " tu es en retard ". Un an et demis plus tard je pleure et je souris à l'idée de cette rencontre qui a changé mon existence. Je donnerais tout pour revivre cette journée là et refaire les choses à ma manière, mais quand je rejoue la scène dans ma tête je ne sais jamais si je dois rester chez moi et lui poser un lapin ou y aller, digne et fière. Et je tombe toujours d'accord que malgré tout, toutes les douleurs que j'ai du surmonter à cause de lui, tout ce que j'ai enduré, pour rien au monde je n'irais pas à ce rendez vous, car même en sachant pertinemment les dures épreuves qui m'attendent je ne renoncerais pour rien au monde à voir son sourire s'afficher, cette sensation merveilleuse d'inconnu, de découverte et de première fois.
Il y a des jours qui changent à jamais notre vision des choses, et c'est dommage que l'on ne les connaissent pas à l'avance et au final ce n'est pas plus mal ...

samedi 24 septembre 2011

Talk to me

Je n'ai jamais su lequel choisir, l'un après l'autre, inlassablement. Je crois que par inconscience je me suis servit de l'un pour oublier l'autre et de l'autre pour oublier l'un. Je pense que j'ai aimé pendant un ans ces deux personnes, de manières différentes, à leur image. Pendant un an j'ai chéri deux opposés qui ne l'était pas tant que ça. Tous deux avaient la même volonté de vaincre, de conquerir le monde, chacun à sa manière, bien sur. Je crois que paradoxalement à ma très petite ambition j'ai toujours aimé les être qui voyaient le monde en grand, cette forme de puissance et d'aura positif qui me fascine, et que je n'ai pas. Je suis cette fille perdue, égarée sur terre qui ne sait pas ou donner de la tête, j'ai toujours voulu trouver mes repères chez ces hommes de poigne, d'idées positive, d'ambition enorme. J'ai l'impression de devenir ambitieuse, de croire en leurs rêves et donc de m'en inventer aussi. Je n'ai eu peur de rien dans leurs bras pour la bonne et simple raison que j'avais cette impression d'invincibilité. leurs manières ils m'ont apprit plus de choses que quiconque. Et si aujourd'hui je devais me psychanaliser, je dirais incontestablement que les hommes ambitieux m'attire. Qu'il n'y a que ça qui peut me fasciner.
Ils n'avaient rien en commun à part cette ambition et je n'ai jamais su aimer quelqu'un comme l'un d'eux, je pense qu'à eux deux je réunissais sufisemment d'amour pour le restant de mes jours. J'ai tout donné à ces deux garçons, jusqu'à ma douceur intemporelle, ma patience sans limite et ma compassion. Oui j'ai aimé, et je continue de chérir ces deux personnes qui possédent pour seul point commun mon coeur.
J'aime et je ne sais pas choisir, je n'ai jamais réussi à me passer de l'un, ils se completent dans leurs défauts et dans leurs forces.

mercredi 24 août 2011

Il y a un an, quand tout restait à construire, quand tout n'était pas fichu en l'air, quand j'avais la force d'y croire... Il y a un an quand tu n'avais pas tout gâché, quand le temps n'avait pas filé, quand tu étais là, près de moi ...
Je pense encore à nos premiers sourires, de façon flous et lointaine, l'impression d'une autre vie. Ce n'est pas parce que je t'aimais hier que je t'aime aujourd'hui. Cette distance moral qui nous sépare, le mur entre nous et toutes ces choses qui blessent, qui éloignent, qui séparent... J'aurais été prête à tous les sacrifices et les sacrilèges pour toi, mon amour si seulement t'avais su être là, su me garder près de toi. Je n'ai demandé que ça toute cette année, je n'ai jamais était aussi certaine de mes désirs, j'aurais bien pu tout accepter pour toi, si seulement . Oui le temps passe, aujourd'hui je parle au passé, d'une histoire inachevé, d'une histoire malheureuse... Tout est terminé dans mon esprit et dans mon corps, je t'ai aimé hier je ne t'aimerais pas demain. J'ai souffert comme jamais je n'ai pu le faire, et au final je n'en ressort même pas plus forte. Je suis morte durant cette année là, j'ai perdu pour toujours ce quelque chose que j'avais en moi, en décidant de me résigner et d'abandonner, j'ai accepté de me perdre... Contre toute attente c'est la meilleure décision en un an que j'ai prise, tout est parti comme il est venu, aussi rapidement, d'un battement de cil... J'ai décidé de partir, de me laisser mourir pour ne plus souffrir, pour que quand l'on me parle de toi je n'ai plus celle boule au ventre. Que je sèche mes larmes . Il était l'heure d'arrêter d'imaginer l'impossible, de se réveiller... Quoi que tous le monde en dise personne ne comprends ce que j'ai ressentis, ce que je ressens actuellement, ma douleur est si profonde que je ne la ressens plus, tu n'existes plus dans mon âme, ou si peu ... Et tout cela me semble tellement loin, oui j'ai aimé, oui j'ai souffert, et aujourd'hui je ne ressens rien puisque désormais je me suis perdue. Je ne ressens pas l'envie de me retrouver, je ne suis pas pressée, je sais bien que ça arrivera un jour mais je suis persuadée que reviendra alors tous mes anciens démons et tout l'amour que je t'ai porté, alors pitié que je me perde à jamais... C'est ma seule chance de ne plus souffrir même si, je le conçois c'est terrifiant. Vivre sans toi est un enfer constant, une souffrance. Me confronter tous les matins à ma plus grande peur me fait me souvenir que sans toi je ne suis rien, que je n'ai envie d'être personne. Je t'ai aimé, je ne t'aime plus. Je ferme le plus mauvais livre qu'il m'ai jamais été permis de raconter, je ne le relirais jamais, j'en garde un tellement mauvais souvenir...

lundi 30 mai 2011

Je réponds là à ton message, parce que c'est long et que j'en ai marre . Je vais y aller cash ... On ne se correspond pas, ou alors on ne se correspond plus. La crise que tu m'as fais parce que je parle à un garçon, c'est le truc qui m'a le plus déçu, encore plus que d'apprendre qu'il y a de fortes chances que tu ais une autre relation ( encore une fois ). Tout ça accumulé, ça fait beaucoup, tu l'avoueras ;);) Alors je ne pense pas qu'on soit compatible, la preuve il y en a toujours un de nous qui gâche un truc et bien souvent c'est toi ! On est quelque part entre une relation ultra libérée, et une relation ultra exclusive autrement dit, nous ne sommes nul part . C'est pourtant pas faute d'avoir essayer, au bout de la 4 em fois on ne peut pas dire qu'on a pas tout fait pour que ça marche, "vouloir que ça marche" ne suffit pas, la preuve !
Mais voilà je ne peux pas avoir confiance en toi, donc je t'avais proposé une relation libre, tu n'as pas été satisfait, alors je me suis pliée à tes lubies mais encore une fois, tu me caches quelque chose et tu fais toujours ça, alors à quoi ça sert ? c'est fatiguant ... Tu me fais des grandes déclarations que tu ne sais pas tenir, des discours dont tu ne comprends surement pas les mots et au bout d'un certain temps j'en ai marre, à juste raison ! Tes excuses ne sont pas valable " une amie de bibliothèque" ne me prends pas pour une conne . Tu aurais très bien pu tout lui faire à ta ALICE si tu ne m'avais pas fais une crise d'état pour que l'on soit un "vrai couple" . Alors aujourd'hui tu payes les pots cassés de tes décisions sans réflexions.
Je ne suis même pas déçue, je savais que l'on resterait pas en "osmose" longtemps, avec toi les bons moments ne dure jamais longtemps, je l'ai appris au bout d'un an et quelques semaines, 4 essais ratés et des grosses déceptions à ton sujet. Aujourd'hui je ne te trouve même pas de douleur, j'essaye d'éprouver quelque chose, mais je ne ressens rien parce qu'au bout d'un moment, à force d'essayer dans le vent, de rassembler ses dernières forces pour oublier, encore et encore, je me fatigue, je m'épuise et je disparais .
C'est lâche par mail mais à quoi bon se revoir ? Pour recommencer, encore une fois ? ça n'a plus d'intérêt. On a décidément fait le tour de la situation, tu serais de mauvaises foi si tu disais le contraire . Je pense pas que j'aurais envie de revenir te parler un jour, dans un mois ou dans 5 ans, quand c'est finit c'est trop tard, et comme je te l'ai souvent dit déjà à quelques unes de nos disputes par mesquinerie " nous deux il y a bien un an que c'est trop tard " et je le pense ! Pour toi il y a un an j'aurais tout fait, mais vraiment ! Toi en revanche tu avais mieux à faire, comme jongler entre ta copine officielle et .. moi ! Mais tu vois, on évolue et aujourd'hui je choisis de dire stop.
J'espère que tu réussiras tes partiels, car après touteje n'ai pas de haine envers toi,t ne te souhaites que de jolies choses, tu restes une personne spéciale à mes yeux, mais visiblement pas moi .
L'impression d'être en apesanteur, d'avoir bouclée la boucle, de ne plus rien ressentir... J'avais oublié la sensation d'être en osmose avec son sourire, de pouvoir rire sans vouloir être au fond de son lit. Je ne pensais jamais retrouver cette quiétude, cette liberté... Tu m'as attrapées dans tes filets, comme un petit papillon blessé, mais quand tu m'as guéris, tu as voulu me réapprendre à voler et tu es partis ... J'ai pris quelques murs, je me suis brulée les ailes, déchirées, abimée, tourmentée, voilà comme je suis aujourd'hui, mais si je peux te l'écrire c'est que finalement, contre toutes attentes, je sais voler sans me blesser, j'évite les murs, ne m'approche plus du soleil et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ... Oui tu vois je parle en métaphore comme toujours, un jour je suis papillon, le lendemain fée, hier j'étais brisée, j'aurais voulu être une princesse et diriger mon royaume avec toi, rien que nous deux mais le destin choisit tout seul, rien ne sert de le provoquer, maintenant je le sais . Tu continues de me manquer et je continues de me demander ce qu'il se serait passé si on avait fait les choses autrement mais je me console en me répétant qu'avec des si on refait des vies. Et je m'accorde à me dire qu'après tout, c'est vrai . La vie est faite ainsi, des gens nous détruisent, quand d'autres on la lourde tâche de devoir guérir.
Tout me parait irréel quand je pense à toi, j'ai l'impression que je n'ai pas été cette fille prête à tout même le pire pour toi... Je ne crois pas que tu l'ai remarqué, du moins je me console avec cette pensée, préférant croire que tu n'es pas si inhumain que tu ne laisses paraitre ... Je retire ce que j'ai dis, dans 10 ans, 1 ans, ou quelques mois je ne serais pas là et tu n'es pas mon âme soeur. Aujourd'hui je te déteste, oui tu vois le papillon vole, s'envole avec le vent ... " Tu dis que nous avons tous des défauts moi je me lasse facilement est ce que ça te vas ? " aujourd'hui, un an plus tard après t'avoir expliquer ma lassitude sur un banc des Tuileries, je te prouve que j'avais raison, que je me lasse, que je pars et qu'on ne me revois plus, plus jamais . J'ai pris la douloureuse décision d'abandonner pour être en paix avec moi même, libre.
Aujourd'hui je suis la princesse de mon royaume déchu, toute seule aux commandes, mais apaisée et heureuse ... Même s'il manquera toujours quelqu'un à coté de moi, quelqu'un d'assez spéciale pour diriger et comprendre le même royaume, le royaume que j'avais fabriqué pour nous deux . Je me retrouve prisonnière de ces murs doré, " ma jolie cage doré " Je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrais plus jamais, dieu merci ...

jeudi 26 mai 2011

" Je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrais plus jamais . " C'est ce qu'écrivait Manouchian à sa femme la veille de son exécution, c'est ce que reprendra Aragon pour y écrire un joli poème

mardi 24 mai 2011

Amoureuse de l'homme qui disait " Je veux tout . ", elle avait tout gagné. Ou tout perdu ? Il était là avec ses yeux noir, comme son âme, son allure spéciale, et ses rêves plus grand que l'amérique. Elle était là avec ses yeux claires, comme son âme, son allure spéciale et ses rêves plus grand que l'amérique. La rencontre entre le bien et le mal ? Ca ferait un bon prologue pour un remake de Charmed, mais contrairement à cette série bidon : le mal gagne au final. Il voulait tous les honneurs, toutes les jolies filles, et de l'argent qui tombe du ciel, il ne restait jamais en place, elle était toujours assise au même endroit. Le contraste d'une histoire impossible. Et un matin, ils ont décidés de continuer leurs vies, comme ci de rien était, effaçant les blessures, chacun d'un coté du trottoir c'est comme ça que se finit une histoire qui n'avait déjà pas très bien commencée . Elle a tout fait pour le retenir, le faire revenir, le garder près d'elle. Elle y a cru quand personne n'y croyait, elle est restée quand tous le monde était parti. Ce n'est que l'histoire d'une pauvre fille amoureuse de l'homme qui disait " je veux tout " ... Toutes les voitures, tous les honneurs, toutes les filles, tout l'argent du monde, toutes les soirées, toutes les histoires, tous les amours ... Tous les amours ... Le soleil ne s'arrête pas de tourner, et la terre tourne encore à l'endroit pendant qu'elle s'affaire à tout faire à l'envers, pour oublier que l'amour est parti, il y a quelques mois déjà . S'il n'y a qu'un amour sur terre, qu'un seul âme soeur, qu'elle se rassure elle ne l'a pas encore trouvé.

mercredi 18 mai 2011

S'excuser signifie un petit peu que tout est déjà trop tard, non ? Que la machine est en route, et parfois déjà bien loin... Alors je suis de celles qui disent qu'en effet, oui, l'erreur est humaine, mais si les gens pouvaient ne pas être "humain" avec moi, j'aimerais bien . Il y a des pardons de trop, des excuses lassantes, un " trop tard " écrit au fer rouge. C'est comme ça, les gens nous détruisent alors on apprends à se reconstruire, on se réinvente d'une autre manière en esperant bien fort que cette fois il n'y aura pas de larme dans la pénombre , qu'il n'y aura pas d'hiver glacé, de désert affectif, d'amour compliqué... Et pourtant . Lasse je suis de constater que les histoires se répètent toujours un petit peu, que les larmes ont forcément le même gout un peu triste, et les nuits sans trouver le sommeil se ressemblent, se suivent t-elles ? J'ai finis par trouver le sommeil, par vaincre quelque uns de mes cauchemars, et je grandis petit à petite, je panse mes blessures comme une lionne soigne son petit. J'évolue car tous le monde le fait et j'accepte enfin les faits, il faut accepter, ouvrir les yeux pour tourner puis pardonner pour pouvoir être en paix et oublier. C'est un drôle de cycle que j'apprends tous les jours.
Alors non, je n'aime pas les excuses aussi douces et belles soient elles, car il n'y a jamais de fumer sans feu, de pardons sans larmes .
Même si, paradoxalement mes plus beaux pardons, ont engendrés mes plus grandes crises de larmes. On pardonne les gens qu'on aime mais on ne dit pas qu'on aime les personnes qui nous détruisent. Triste constat, c'est accablant .

jeudi 7 avril 2011

Mais tu veux que je te dises ? Je suis convaincue qu'ensemble on aurait fait de grandes choses, persuadée qu'un jour on sera réuni de nouveau parce que si je m'en réfère aux adages qui disent qu'il n'y a qu'un seul vrai amour, que ceux qui s'aiment seront toujours réuni tôt ou tard et tout ce blabla de romancier, si j'écoute tout ce qu'ils disent : On se retrouvera et on les construiras ces magnifiques choses, un jour viendra notre heure, et moi je suis patiente, je pourrais choisir de m'assoir sur un banc et regarder défiler ma vie en attendant que notre heure arrive, tu sais je pourrais vraiment et je crois que j'ai même essayé de le faire mais l'ennui m'a sorti de ma torpeur. Tu vois, l'amour a beaucoup de vertus mais n'a pas trouvé de remède à l'ennui. Et je me suis assez ennuyée de toi. Je t'aime encore et je t'attends toujours mais je sais aujourd'hui que ce ne sera pas tout de suite que nous pourrons écrire cette vraie et magnifique histoire. Alors ce que tu dis, ce que tu fais pour me convaincre tu sais ça ne me touche pas, je ne t'écoute même pas. Je n'ai pas envie de gâche cette seconde chance qui se présentera à nous, un autre jour . Tu dis que tu veux me rendre heureux, que toi seul peut, mais pourquoi n'as tu pas saisis ta chance il y a de ça un an ? Il y a un an et pendant un an tu aurais pu me rendre heureuse, tu as choisis de t'appliquer à me rendre malheureuse et sans âme... C'est ton choix, je ne t'en blâme pas mais alors, comprends qu'aujourd'hui c'est l'heure de laisser la chance à d'autres hommes de me rendre heureuse. Ils saisiront peut être leurs chances à temps, eux ! Mais pour te dire, peu importe s'ils réussissent le dure pari de me rentre heureuse de nouveau, le cœur n'y sera pas : Je veux sourire à cause d'une seule personne et cette personne c'est toi, mais j'ai besoin d'aller faire des sourires à d'autre garçons, de me laisser aimer et croire à ces nouvelles histoires. Un jour, on se retrouvera, au coin d'une rue, par le biais d'un appel, ou sur un journal célèbre... Je suis convaincue que rien n'aura changé entre nous, pour la simple raison que nous avons vécu et allons vivre quelque chose de magique qui n'arrive qu'une seule fois sur terre : ça s'appelle l'amour fou, le coup de foudre ... Qui je le sais, jamais ne passera. Quelque part, peut être dans une décennie ou une autre vie, qui sait ? On se retrouvera et rien ne pourra nous séparer. Je t'ai fais confiance pendant un an et regarde ou on est ? Alors fais moi confiance quand je te dis que si l'amour est plus fort que tout, l'alchimie qu'il y a entre ces deux êtres finit toujours par les rapprocher de nouveau. Je t'aime plus que tout, je t'aime tellement fort que j'ai assez d'alchimie pour nous deux...
Mais la question que je te pose et elle est très sérieuse . Et toi ? M'aimes tu plus que tout ?

( L'histoire ne dit pas ce qu'il a répondu . )

mercredi 6 avril 2011

Ma jolie bulle chromée

Paris 7em est devenu en un an mon petit quartier à moi. Vous savez celui ou la boulangère connait votre nom, et à déjà mis de coté votre petit "pavé au chocolat", celui ou vous pouvez toiser n'importe quel petit touriste parce que chaque parcelle de ce trottoir est un peu à vous, celui ou le serveur de la pizzeria au coin de la rue vous fait la bise, le chauffeur de bus que vous reconnaissez en montant dedans et toutes ces habitudes futiles ... Attendre derrière le musée du quai Branly, courir avenue de la Bourdennais un matin sur deux, passer systématiquement au rouge à école militaire, et surtout, oui surtout deviner chaque parcelle de la tour Effeil et se dire que si elle explose demain ce ne serait pas si grave finalement .
Je fais partie de cette jeunesse décadente qui traine sa peine tous les matins sur les avenues des beaux quartiers, qui voit la tour Effeil s'endormir tous les soirs et qui se réveille avec elle. Quand je pleure avec mon sac Vuitton les gens mal avisé me regarde avec pitié parce que " qu'est ce que je connais du malheur " et pourtant ...

samedi 26 février 2011

Il y a un an pile je quittais l'école pour une dispute avec ma voisine adorée, une flemme énorme et un petit coeur brisé . Je partais à Biarritz me ressourcer, sortait tous les soirs de la semaine et pleurait mes nuits entière . J'étais seule et triste ! Je ne savais pas ou j'allais, ce que je faisais . Je pleurais un pauvre type même pas digne de moi, mais à l'époque je ne le savais pas, je pensais être dingue de lui mais j'ai réalisé plus tard que ce n'était qu'une fixette d'enfant capricieuse . Aprés lui, j'ai rencontré deux personnes qui m'ont vraiment détruite. Un an plus tard, voilà ou j'en suis : pire qu'il y a un an . Cette année je ne vais pas tout plaquer, parce que j'ai compris que ça ne menait nul part, j'essaye tant bien que mal de m'en sortir . Et d'oublier, mais ce n'est pas facile !Ca fait un an que je raconte ma vie ici, mes déconvenues et mes conquetes ... Et que dire ? Je me sens si seule et si triste .
Aujourd'hui je n'ai plus envie d'aimer, je me contente d'oublier, d'effacer ces nuits d'ivresse . Je suis cette fille malheureuse en quete d'un amour fantôme : il est parti il y a 4 mois parce qu'il ne m'aimait pas et je l'ai attendu patiemment, j'ai cru qu'il reviendrait en s'excusant qu'il me chanterait l'hymne à l'amour puis qu'on s'enfuirait . J'ai écris que je le pardonnais de ses absences, qu'il était mon seul amour, mon seul trésor. Et malgré mes angoisses, mes larmes et ma patience il n'est pas revenue ! Il ne reviendra pas . Je l'ai compris au bout de 4 mois . Je vivais comme dans une salle d'attente, regardant le cadran de la montre de mes jours... Le temps passe et il n'arrive pas, le temps passe et il n'arrivera plus . Alors je l'ai compris, bon gré mal gré j'ai accepté. Et j'essaye de passé à autre chose, d'écrire une autre histoire mais tout de lui me hante. J'ai l'impression qu'avant lui tout était fade et, qu'aprés lui ma vie sera un non-sens, une décadent. Comment se fait il qu'il est marqué à ce point ma vie ? Alors subitement je me demande, si moi aussi un jour je marquerais quelqu'un de cette manière ? Est ce qu'un jour quelqu'un m'aimera au point de partir à l'autre bout de la terre avec moi ?
Un an plus tard, voilà ou j'en suis . Je pleure un fantôme toutes les nuits et j'aimerais revenir un an auparavant, quand tout était encore sauvable . La nostalgie ça vient quand le présent n'est pas à la hauteur du passé, et si c'était ça ma vie ? Seule mais heureuse ? S'efforçant de pleurer un beauf pour se faire un peu de mal, parce que le malheur rend beau ? La seule évolution à mon histoire c'est que cette année je ne fais plus semblant de pleurer, j'hurle ma douleur, je vis pour ma douleur et sans elle je me sentirais presque seule... Mes seuls moments de joie sont gâchés par mes moments de lucidité ! Je n'ai jamais autant bu de ma vie, j'essaye d'oublier la triste réalité des choses . C'est d'autant plus triste d'en arriver là à 18 ans . Je parle comme un tocard de 45 ans et si c'était ça mon destin ... ?
Boire jusqu'à la noyade ?
Je finirais morte noyée dans mon alcool .

mercredi 9 février 2011

J'aimerais perdre la mémoire pour ne plus changer de trottoir lorsque je croise mes souvenirs .

L'année est presque écoulée, je suis à environs 4 mois et 2 semaines de mon BAC ! Ce putain de papier qui rend fou, l'eldorado, ce pour quoi on trime depuis 15 ans . C'est fou, en y repensant ca fait 15 ans que je pose mes fesses sur une chaise de cour ! Bien que, je vous l'accorde ces dernières années c'était plutôt " run away, run away" mais je suis revenue m'assoir sur des chaises trop dure, revenue m'endormir en cour d'histoire, revenue haïr les math . Je suis revenue ! Et plus le temps passe plus je me dis que je suis bien dans mon lycée prison, je me dis qu'en fait c'est pas si horrible que ca et j'aimerais avoir toute ma vie 18 ans ! Chanter FOREVER YOUNG bourrée en équilibre sur le pont de l'Alma ! Pleurer pour un connard, me consoler dans les bras d'un autre connard Etc . Faire semblant de pleurer pour un sac Manoush, pour un sac Rykiel, Pour un sac Hermes ... Arpentée les tuilleries nuits et jours au point de les connaitre par coeur ! Arrivée en retard, pleurer dans le métro, dans un taxi, finir les bouteilles dans les carrés VIP et avoir toute ma vie 18 ans . Que j'ai mon bac ou non, que je réussisse ou pas ma vie, peu m'importe je crois !
Sinon à part ça, je vais mieux ! Je suis un peu moins la caricature de la fille blessée qui n'essaye pas d'aller mieux ! Maintenant je suis la caricature de fille blessée qui essaye d'aller mieux ! C'est déjà ca . Ca me convient, je me remet à sourire pour rien, à chanter des chansons nulles, à faire des projets ( londres et biarritz pour les vacances ) et a tomber amoureuse de tous les premiers venus
mais ca ce sera plus tard !!!

dimanche 16 janvier 2011

Elle passe ses nuits sans dormir à gâcher son bel avenir
Dieu que cette fille à l'air triste amoureuse d'un égoïste
Elle fout toute sa vie en l'air mais toute sa vie c'est pas grand chose
Mais qu'est ce qu'elle aurait bien pu faire à part rester seule dans son lit le soir entre ses draps roses
Elle passe sa vie à l'attendre pour un mot, pour un geste tendre
Elle le suivrait jusqu'en enfer, et même l'enfer c'est pas grand chose à coté d'être seule sur terre
elle sait rester la sans rien dire pendant que lui joue ses délirs
elle sait comprendre sa musique, elle sait oublier qu'elle existe
Mais dieux que cette fille prends des risques amoureuse d'un égoiste
elle fout toute sa vie mais toute sa vie c'est pas grand chose...

vendredi 14 janvier 2011

Alors tant pis ...
Contre le vent, contre le temps, contre le monde : Je n'en fais qu'à ma tête, si bien que quand on me dit " attention ma petite, tu te mordras les doigts ", moi je m'en fous . J'écoute pas, et au final ... Depuis le temps je devrais avoir compris, mes copines sont mes meilleures conseillères elle savent mieux que moi! Mais non je m'entête. Si bien que ce soir, un vendredi pour être exact : je me fatigue ! J'en ai marre.
Aujourd'hui, ça fait exactement Deux mois, trois semaines et une journée que j'attends . Que j'espere . Que je me fais mal et surtout que je me détruis . L'alcool à remplacer l'eau, les clopes ont remplacées les bonbons, et mes soirées me paraissent interminable, comme mes journées ! Je n'ai jamais été autant à l'affut d'un appel, d'un message : j'en suis presque devenue insomniaque . Après presque trois mois d'atroce souffrance je suis un peu comme un cadavre, je dors le jour sur mes tables d'école et je pleure la nuit, toute ma souffrance, tout mon mal ... Mais qui me comprends ? Personne, les peines de coeurs c'est personnel, la douleur est universelle mais différente . J'ai attendu un tout petit signe, un mirage même n'importe quoi. Mais rien n'est venu, rien n'a changé, même pas mes larmes tard la nuit .
Alors tant pis ! Un jour, un matin, je crois que j'en ai eu assez, d'attendre, de pleurer, et j'ai décidé d'essayer de l'oublier . J'ai eu mon dernier au revoir, cette dernière fois symbolique, il y à 3 mois je pensais que je le verrais tous les jours, toute ma vie ... Alors que Mardi matin quand il est reparti j'espérais, mais je savais .
Je ne souhaite à personne de connaitre ma douleur, elle laisse croire à la personne qui l'a subit que rien, rien ne pourra jamais aller. Et c'est ce que je finis par croire ... Quitte à être très mal, autant l'être seule ! Cette fois il n'y aura pas de cris, pas de larmes, pas de messages de trois pages, juste moi qui m'enfuis. J'ai peur, tous le temps peur du lendemain, j'ai toujours l'envie de pas me réveiller mais je pense qu'il faut aussi se faire violence de temps en temps et j'ai décidé que c'est le bon moment ... Petit à petit je vais tâcher de me reconstruire, à mon rythme... J'ai souvent écrit ma tristesse, mes maux mais ce soir, j'écris une tristesse encore plus grande, un mal très profond qui dure depuis une nuit du mois d'Aout, qui m'épuise depuis le mois d'Avril et parfois je me demande juste quand est ce qu'on écrira " qui l'a tua le moi de "..." " .
Alors tant pis... J'abandonne.

mardi 11 janvier 2011

C'est à minuit, sur le rond point de chez moi, que j'ai réalisé que je passais ma vie à t'attendre. Dans toutes les histoires, y'a toujours ce rôle de distribué, " la personne qui attends " ... Un appel, un message, une arrivée, parfois même un départ . Je crois qu'à la distribution des rôles je me suis pointée trop tard, ou trop tôt, ce que je sais c'est que j'ai pas du respecter l'horraire pour hériter d'un rôle pareil . Je crois que de tous mes rôles, celui ci c'est le pire... Je sais jamais vraiment quand tu seras là, c'est toujours surprenant, excitant mais terrifiant ... Parce que je ne sais jamais à l'avance, parce que c'est toi qui mène la danse, et que dans mes larmes y'a toujours un de tes départs. Le concept c'est que tu me manques, même quand t'es là, et surtout quand t'es là en fait, parce que je suis toujours là, en train de me demander quand est ce que tu vas partir ? Parce qu'avant même que tu sois là je me demande déjà quand sera la prochaine fois que l'on pourra se voir ... Et tu m'manques, et cette situation est terrifiante, j'ai peur du jour ou tu seras lassée, du jour ou tu m'auras remplacé. Parce que c'est surement de cette manière que ça finira et je sais que malgré que je m'y prépare, ce dernier départ me brisera surement à jamais le coeur . Dans tes bras j'ai envie d'hurler, de pleurer, de crier ... Que je t'aime ! Mais aussi que je te déteste, de ne pas être celui que je voudrais, de ne pas te façonner comme je l'imaginais. "Et si un jour je me flingue, mon amour, c'est à toi que je le devrais", écrivait Gainsbourg et jamais aucune phrase n'a pu autant résumer une histoire, la notre . Mais je crois que tu rigolerais en lisant le mot " notre " . J'ai plus l'impression que c'est ton histoire et que moi, je suis seulement le pantin, la petite chose qui finira morte, flinguée avant la fin, celle que t'as choisi de faire danser jusqu'à l'épuisement, l'étouffement. Et comme toujours, tu gagneras, tu réussiras . Parce que je n'ai jamais connu plus déterminé que toi, et que malgré ce que j'ai pu te dire je suis persuadée qu'un jour je te verrais en première page de mes journaux préférés, peut être même à l'affiche des films que j'irais voir, n'importe ou mais très haut, et je serais fière d'avoir un jour pu t'appartenir, peut être pas dans des conditions idéals, peut être même que c'est les pires conditions au monde . Mais j'aime me dire que dans une autre vie, tous les deux, on a créer de grandes choses, que notre histoire fut bien réelle et que t'aurais déplacé des montagnes pour moi .
Je sais que quelque part on est fait pour être ensemble, peut être pas ici, peut être pas maintenant . C'était peut être hier, c'est peut être demain, on a peut être loupé le bon moment, ou je suis peut être impatiente. Ce que je sais, c'est qu'en 2011, sur la planète terre il n'y a pas de places pour nous, et c'est triste. Ce que je fais le mieux c'est t'attendre... J'attends que tu te réveilles, j'attends que tu me répondes, j'attends que t'arrive, j'attends que tu changes et qu'un matin tu sois là, en train de me sourire bêtement et me dire que c'est le moment, que sayé c'est notre heure, que notre histoire débute et que ce soir tu m'emmènes faire le tour du monde. Ma patience est illimitée quand il s'agit de toi, de nous... Ne t'en vas pas. C'est la seule chose que j'avais envie de crier, d'écrire, de dire .
Tu seras à jamais la personne qui compte pour moi, la personne qui transforme ce qu'il touche en or, alors touche moi. Peut être qu'enfin tu m'aimeras comme je t'aime... J'aimerais te dire que je n'ai pas peur, que je m'en fiche, mais c'est tout le contraire, je suis à peu prés pareille que ce que tu vois en moi : une petite chose que t'as réussis à épuiser, mais qui s'accroche tant bien que mal...
Repense à moi, quand tu seras en une de closer, quand t'auras grandis, et chante toi la même chanson que je m'étais chantée une nuit alcoolisée à Barcelone : Il y a les gens qui regardent les choses en se demandant pourquoi, et ceux qui les regardent en se demandant "pourquoi pas ?" .
Pourquoi pas ?
Tu m'as marqué à tout jamais, c'est comme si tu m'avais marqué au fer rouge, comme si ton prénom était tatoué sur mon coeur. Et je peux te promettre sans aucune hésitation que je n'oublierais jamais cette personne mystérieuse et fascinante que j'ai rencontré une après midi au Tuilleries . Qu'on se le dise, cette après midi, à changé ma vie . C'est dingue, un matin on se réveille, sans trop se poser de questions et on se recouche le soir, sans réaliser encore que cette journée changerait à jamais le cour des choses, ma façon de penser, me façon d'être ...