jeudi 23 septembre 2010

J'ai appris, à force de m'enfuir qu'en fait il est inutile de fuir! Il y a toujours un retour. Je l'ai compris après avoir dépenser des tas d'euros, bien sur ! Après avoir fais au moins 8 aller retour Paris-Biarritz en l'espace de 6 mois. Après être parti m'exiler à Londres 1 mois, à Bali 2 semaines . J'ai toujours fini par rentrer chez moi, et ce que je me soignais à fuir était encore là. Alors je repartais, remplis de naïveté. La réalité est parfois trop douloureuse à affronter ! Et je me vois bien un jour enlever ma chaussure et la tendre avec un grand sourire à cet homme qui m'aborde en plein Louvre . ( comprendront ce qui ont vu l'épisode 2 de la saison 4 de Gossip Girl ) Comme Blair je suis utopique. J'attends, mais moi je ne suis pas la vedette d'une série télé. Alors bien souvent j'attends vainement.
J'ai repris les cours il y a bientôt deux mois, et je suis partagée entre l'envie encore une fois de tout quitter, ou de m'accrocher. Mais pour une fois, je crois que la raison l'emportera sur l'utopie! Et oui, moi aussi j'avance et progresse.
En ce moment, je lis pour mon bac de fin d'année un livre autobiographique de Rousseau. La première page m'a frappé au coeur ! Il prend tellement de pincettes pour expliquer qu'il n'est en réalité pas comme ses ennemies le décrivent, il a tellement peur d'écrire ses sentiments, sa douleur est encore palpable des décennies plus tard. Et je crois que si l'on me demandé avec quel personalité décédé je voudrais déjeuner je choisirais Jean-Jacques Rousseau. Pour qu'il me parle de sa douleur que je suis persuadée pouvoir comprendre !