mercredi 24 août 2011

Il y a un an, quand tout restait à construire, quand tout n'était pas fichu en l'air, quand j'avais la force d'y croire... Il y a un an quand tu n'avais pas tout gâché, quand le temps n'avait pas filé, quand tu étais là, près de moi ...
Je pense encore à nos premiers sourires, de façon flous et lointaine, l'impression d'une autre vie. Ce n'est pas parce que je t'aimais hier que je t'aime aujourd'hui. Cette distance moral qui nous sépare, le mur entre nous et toutes ces choses qui blessent, qui éloignent, qui séparent... J'aurais été prête à tous les sacrifices et les sacrilèges pour toi, mon amour si seulement t'avais su être là, su me garder près de toi. Je n'ai demandé que ça toute cette année, je n'ai jamais était aussi certaine de mes désirs, j'aurais bien pu tout accepter pour toi, si seulement . Oui le temps passe, aujourd'hui je parle au passé, d'une histoire inachevé, d'une histoire malheureuse... Tout est terminé dans mon esprit et dans mon corps, je t'ai aimé hier je ne t'aimerais pas demain. J'ai souffert comme jamais je n'ai pu le faire, et au final je n'en ressort même pas plus forte. Je suis morte durant cette année là, j'ai perdu pour toujours ce quelque chose que j'avais en moi, en décidant de me résigner et d'abandonner, j'ai accepté de me perdre... Contre toute attente c'est la meilleure décision en un an que j'ai prise, tout est parti comme il est venu, aussi rapidement, d'un battement de cil... J'ai décidé de partir, de me laisser mourir pour ne plus souffrir, pour que quand l'on me parle de toi je n'ai plus celle boule au ventre. Que je sèche mes larmes . Il était l'heure d'arrêter d'imaginer l'impossible, de se réveiller... Quoi que tous le monde en dise personne ne comprends ce que j'ai ressentis, ce que je ressens actuellement, ma douleur est si profonde que je ne la ressens plus, tu n'existes plus dans mon âme, ou si peu ... Et tout cela me semble tellement loin, oui j'ai aimé, oui j'ai souffert, et aujourd'hui je ne ressens rien puisque désormais je me suis perdue. Je ne ressens pas l'envie de me retrouver, je ne suis pas pressée, je sais bien que ça arrivera un jour mais je suis persuadée que reviendra alors tous mes anciens démons et tout l'amour que je t'ai porté, alors pitié que je me perde à jamais... C'est ma seule chance de ne plus souffrir même si, je le conçois c'est terrifiant. Vivre sans toi est un enfer constant, une souffrance. Me confronter tous les matins à ma plus grande peur me fait me souvenir que sans toi je ne suis rien, que je n'ai envie d'être personne. Je t'ai aimé, je ne t'aime plus. Je ferme le plus mauvais livre qu'il m'ai jamais été permis de raconter, je ne le relirais jamais, j'en garde un tellement mauvais souvenir...