Pursuit of happiness...

Méchante Marion... Finalement j'ai décidé de rallumer mon i-phone. C'était plus 14 mais 17 messages. En les lisant je crois bien que mes yeux sont devenus humide, un peu . Je me suis souvenue qu'avant d'avoir cette envie d'ailleurs constante j'avais une certaine stabilité. Et en lisant tous ces petits ( c'est une façon de parler certains m'ont écrit des pavés ) messages j'ai réalisé que je suis une personne cruelle. Mais je veux dire qu'elle putain de personne disparait sans donner de nouvelles ? Du jour au lendemain, comme ça . J'ai crié à quel point rien ne me retenais, que je n'avais aucune attache nul part. Et putain, ils sont encore là à m'écrire des messages bouleversant de franchise, d'amour, de compassion et de compréhension ... Quel sorte de monstre abandonne tout sans même se retourner ? Dans ma course contre le monde j'ai oublié d'écrire de quel façon j'étais entourée. Dans mon égo-tripp j'ai oublier de penser à ces mêmes personnes qui pensent à moi ( et pas seulement quand leurs boite de réception est saturée ... ). Je suis partie, c'était il y a deux mois. J'ai claqué la porte de mon lycée, claqué la porte de chez moi. J'ai pris mes clics, mes clacs, et je suis partie . Quand je sortais c'était pour admirer ma débauche dans des soirées bidons, ou pour attraper mon train en direction de Biarritz, gare Montparnasse . Je vivais chez ma tante à Boulogne les jours pairs, je décuvais chez un ami à Passy les jours impairs. Sur facebook je recevais tous les jours les mêmes mots sur mon wall " décroche ton putain de portable " - " Baby rappelle moi " - " Recharge ton portable " (...) . Je suis devenue un cadavre en robe Marc jacobs et sac Manoush ... Je vivais la nuit, décuvais le jour. Et un jour, j'ai décidé que s'en était assez. Et me voilà. Je rentre demain à Paris, ce sera définitif.

SIMBA EN FOULARD HERMES, la classe .