dimanche 16 janvier 2011

Elle passe ses nuits sans dormir à gâcher son bel avenir
Dieu que cette fille à l'air triste amoureuse d'un égoïste
Elle fout toute sa vie en l'air mais toute sa vie c'est pas grand chose
Mais qu'est ce qu'elle aurait bien pu faire à part rester seule dans son lit le soir entre ses draps roses
Elle passe sa vie à l'attendre pour un mot, pour un geste tendre
Elle le suivrait jusqu'en enfer, et même l'enfer c'est pas grand chose à coté d'être seule sur terre
elle sait rester la sans rien dire pendant que lui joue ses délirs
elle sait comprendre sa musique, elle sait oublier qu'elle existe
Mais dieux que cette fille prends des risques amoureuse d'un égoiste
elle fout toute sa vie mais toute sa vie c'est pas grand chose...

vendredi 14 janvier 2011

Alors tant pis ...
Contre le vent, contre le temps, contre le monde : Je n'en fais qu'à ma tête, si bien que quand on me dit " attention ma petite, tu te mordras les doigts ", moi je m'en fous . J'écoute pas, et au final ... Depuis le temps je devrais avoir compris, mes copines sont mes meilleures conseillères elle savent mieux que moi! Mais non je m'entête. Si bien que ce soir, un vendredi pour être exact : je me fatigue ! J'en ai marre.
Aujourd'hui, ça fait exactement Deux mois, trois semaines et une journée que j'attends . Que j'espere . Que je me fais mal et surtout que je me détruis . L'alcool à remplacer l'eau, les clopes ont remplacées les bonbons, et mes soirées me paraissent interminable, comme mes journées ! Je n'ai jamais été autant à l'affut d'un appel, d'un message : j'en suis presque devenue insomniaque . Après presque trois mois d'atroce souffrance je suis un peu comme un cadavre, je dors le jour sur mes tables d'école et je pleure la nuit, toute ma souffrance, tout mon mal ... Mais qui me comprends ? Personne, les peines de coeurs c'est personnel, la douleur est universelle mais différente . J'ai attendu un tout petit signe, un mirage même n'importe quoi. Mais rien n'est venu, rien n'a changé, même pas mes larmes tard la nuit .
Alors tant pis ! Un jour, un matin, je crois que j'en ai eu assez, d'attendre, de pleurer, et j'ai décidé d'essayer de l'oublier . J'ai eu mon dernier au revoir, cette dernière fois symbolique, il y à 3 mois je pensais que je le verrais tous les jours, toute ma vie ... Alors que Mardi matin quand il est reparti j'espérais, mais je savais .
Je ne souhaite à personne de connaitre ma douleur, elle laisse croire à la personne qui l'a subit que rien, rien ne pourra jamais aller. Et c'est ce que je finis par croire ... Quitte à être très mal, autant l'être seule ! Cette fois il n'y aura pas de cris, pas de larmes, pas de messages de trois pages, juste moi qui m'enfuis. J'ai peur, tous le temps peur du lendemain, j'ai toujours l'envie de pas me réveiller mais je pense qu'il faut aussi se faire violence de temps en temps et j'ai décidé que c'est le bon moment ... Petit à petit je vais tâcher de me reconstruire, à mon rythme... J'ai souvent écrit ma tristesse, mes maux mais ce soir, j'écris une tristesse encore plus grande, un mal très profond qui dure depuis une nuit du mois d'Aout, qui m'épuise depuis le mois d'Avril et parfois je me demande juste quand est ce qu'on écrira " qui l'a tua le moi de "..." " .
Alors tant pis... J'abandonne.

mardi 11 janvier 2011

C'est à minuit, sur le rond point de chez moi, que j'ai réalisé que je passais ma vie à t'attendre. Dans toutes les histoires, y'a toujours ce rôle de distribué, " la personne qui attends " ... Un appel, un message, une arrivée, parfois même un départ . Je crois qu'à la distribution des rôles je me suis pointée trop tard, ou trop tôt, ce que je sais c'est que j'ai pas du respecter l'horraire pour hériter d'un rôle pareil . Je crois que de tous mes rôles, celui ci c'est le pire... Je sais jamais vraiment quand tu seras là, c'est toujours surprenant, excitant mais terrifiant ... Parce que je ne sais jamais à l'avance, parce que c'est toi qui mène la danse, et que dans mes larmes y'a toujours un de tes départs. Le concept c'est que tu me manques, même quand t'es là, et surtout quand t'es là en fait, parce que je suis toujours là, en train de me demander quand est ce que tu vas partir ? Parce qu'avant même que tu sois là je me demande déjà quand sera la prochaine fois que l'on pourra se voir ... Et tu m'manques, et cette situation est terrifiante, j'ai peur du jour ou tu seras lassée, du jour ou tu m'auras remplacé. Parce que c'est surement de cette manière que ça finira et je sais que malgré que je m'y prépare, ce dernier départ me brisera surement à jamais le coeur . Dans tes bras j'ai envie d'hurler, de pleurer, de crier ... Que je t'aime ! Mais aussi que je te déteste, de ne pas être celui que je voudrais, de ne pas te façonner comme je l'imaginais. "Et si un jour je me flingue, mon amour, c'est à toi que je le devrais", écrivait Gainsbourg et jamais aucune phrase n'a pu autant résumer une histoire, la notre . Mais je crois que tu rigolerais en lisant le mot " notre " . J'ai plus l'impression que c'est ton histoire et que moi, je suis seulement le pantin, la petite chose qui finira morte, flinguée avant la fin, celle que t'as choisi de faire danser jusqu'à l'épuisement, l'étouffement. Et comme toujours, tu gagneras, tu réussiras . Parce que je n'ai jamais connu plus déterminé que toi, et que malgré ce que j'ai pu te dire je suis persuadée qu'un jour je te verrais en première page de mes journaux préférés, peut être même à l'affiche des films que j'irais voir, n'importe ou mais très haut, et je serais fière d'avoir un jour pu t'appartenir, peut être pas dans des conditions idéals, peut être même que c'est les pires conditions au monde . Mais j'aime me dire que dans une autre vie, tous les deux, on a créer de grandes choses, que notre histoire fut bien réelle et que t'aurais déplacé des montagnes pour moi .
Je sais que quelque part on est fait pour être ensemble, peut être pas ici, peut être pas maintenant . C'était peut être hier, c'est peut être demain, on a peut être loupé le bon moment, ou je suis peut être impatiente. Ce que je sais, c'est qu'en 2011, sur la planète terre il n'y a pas de places pour nous, et c'est triste. Ce que je fais le mieux c'est t'attendre... J'attends que tu te réveilles, j'attends que tu me répondes, j'attends que t'arrive, j'attends que tu changes et qu'un matin tu sois là, en train de me sourire bêtement et me dire que c'est le moment, que sayé c'est notre heure, que notre histoire débute et que ce soir tu m'emmènes faire le tour du monde. Ma patience est illimitée quand il s'agit de toi, de nous... Ne t'en vas pas. C'est la seule chose que j'avais envie de crier, d'écrire, de dire .
Tu seras à jamais la personne qui compte pour moi, la personne qui transforme ce qu'il touche en or, alors touche moi. Peut être qu'enfin tu m'aimeras comme je t'aime... J'aimerais te dire que je n'ai pas peur, que je m'en fiche, mais c'est tout le contraire, je suis à peu prés pareille que ce que tu vois en moi : une petite chose que t'as réussis à épuiser, mais qui s'accroche tant bien que mal...
Repense à moi, quand tu seras en une de closer, quand t'auras grandis, et chante toi la même chanson que je m'étais chantée une nuit alcoolisée à Barcelone : Il y a les gens qui regardent les choses en se demandant pourquoi, et ceux qui les regardent en se demandant "pourquoi pas ?" .
Pourquoi pas ?
Tu m'as marqué à tout jamais, c'est comme si tu m'avais marqué au fer rouge, comme si ton prénom était tatoué sur mon coeur. Et je peux te promettre sans aucune hésitation que je n'oublierais jamais cette personne mystérieuse et fascinante que j'ai rencontré une après midi au Tuilleries . Qu'on se le dise, cette après midi, à changé ma vie . C'est dingue, un matin on se réveille, sans trop se poser de questions et on se recouche le soir, sans réaliser encore que cette journée changerait à jamais le cour des choses, ma façon de penser, me façon d'être ...