lundi 30 mai 2011

L'impression d'être en apesanteur, d'avoir bouclée la boucle, de ne plus rien ressentir... J'avais oublié la sensation d'être en osmose avec son sourire, de pouvoir rire sans vouloir être au fond de son lit. Je ne pensais jamais retrouver cette quiétude, cette liberté... Tu m'as attrapées dans tes filets, comme un petit papillon blessé, mais quand tu m'as guéris, tu as voulu me réapprendre à voler et tu es partis ... J'ai pris quelques murs, je me suis brulée les ailes, déchirées, abimée, tourmentée, voilà comme je suis aujourd'hui, mais si je peux te l'écrire c'est que finalement, contre toutes attentes, je sais voler sans me blesser, j'évite les murs, ne m'approche plus du soleil et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ... Oui tu vois je parle en métaphore comme toujours, un jour je suis papillon, le lendemain fée, hier j'étais brisée, j'aurais voulu être une princesse et diriger mon royaume avec toi, rien que nous deux mais le destin choisit tout seul, rien ne sert de le provoquer, maintenant je le sais . Tu continues de me manquer et je continues de me demander ce qu'il se serait passé si on avait fait les choses autrement mais je me console en me répétant qu'avec des si on refait des vies. Et je m'accorde à me dire qu'après tout, c'est vrai . La vie est faite ainsi, des gens nous détruisent, quand d'autres on la lourde tâche de devoir guérir.
Tout me parait irréel quand je pense à toi, j'ai l'impression que je n'ai pas été cette fille prête à tout même le pire pour toi... Je ne crois pas que tu l'ai remarqué, du moins je me console avec cette pensée, préférant croire que tu n'es pas si inhumain que tu ne laisses paraitre ... Je retire ce que j'ai dis, dans 10 ans, 1 ans, ou quelques mois je ne serais pas là et tu n'es pas mon âme soeur. Aujourd'hui je te déteste, oui tu vois le papillon vole, s'envole avec le vent ... " Tu dis que nous avons tous des défauts moi je me lasse facilement est ce que ça te vas ? " aujourd'hui, un an plus tard après t'avoir expliquer ma lassitude sur un banc des Tuileries, je te prouve que j'avais raison, que je me lasse, que je pars et qu'on ne me revois plus, plus jamais . J'ai pris la douloureuse décision d'abandonner pour être en paix avec moi même, libre.
Aujourd'hui je suis la princesse de mon royaume déchu, toute seule aux commandes, mais apaisée et heureuse ... Même s'il manquera toujours quelqu'un à coté de moi, quelqu'un d'assez spéciale pour diriger et comprendre le même royaume, le royaume que j'avais fabriqué pour nous deux . Je me retrouve prisonnière de ces murs doré, " ma jolie cage doré " Je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrais plus jamais, dieu merci ...

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