vendredi 14 janvier 2011

Alors tant pis ...
Contre le vent, contre le temps, contre le monde : Je n'en fais qu'à ma tête, si bien que quand on me dit " attention ma petite, tu te mordras les doigts ", moi je m'en fous . J'écoute pas, et au final ... Depuis le temps je devrais avoir compris, mes copines sont mes meilleures conseillères elle savent mieux que moi! Mais non je m'entête. Si bien que ce soir, un vendredi pour être exact : je me fatigue ! J'en ai marre.
Aujourd'hui, ça fait exactement Deux mois, trois semaines et une journée que j'attends . Que j'espere . Que je me fais mal et surtout que je me détruis . L'alcool à remplacer l'eau, les clopes ont remplacées les bonbons, et mes soirées me paraissent interminable, comme mes journées ! Je n'ai jamais été autant à l'affut d'un appel, d'un message : j'en suis presque devenue insomniaque . Après presque trois mois d'atroce souffrance je suis un peu comme un cadavre, je dors le jour sur mes tables d'école et je pleure la nuit, toute ma souffrance, tout mon mal ... Mais qui me comprends ? Personne, les peines de coeurs c'est personnel, la douleur est universelle mais différente . J'ai attendu un tout petit signe, un mirage même n'importe quoi. Mais rien n'est venu, rien n'a changé, même pas mes larmes tard la nuit .
Alors tant pis ! Un jour, un matin, je crois que j'en ai eu assez, d'attendre, de pleurer, et j'ai décidé d'essayer de l'oublier . J'ai eu mon dernier au revoir, cette dernière fois symbolique, il y à 3 mois je pensais que je le verrais tous les jours, toute ma vie ... Alors que Mardi matin quand il est reparti j'espérais, mais je savais .
Je ne souhaite à personne de connaitre ma douleur, elle laisse croire à la personne qui l'a subit que rien, rien ne pourra jamais aller. Et c'est ce que je finis par croire ... Quitte à être très mal, autant l'être seule ! Cette fois il n'y aura pas de cris, pas de larmes, pas de messages de trois pages, juste moi qui m'enfuis. J'ai peur, tous le temps peur du lendemain, j'ai toujours l'envie de pas me réveiller mais je pense qu'il faut aussi se faire violence de temps en temps et j'ai décidé que c'est le bon moment ... Petit à petit je vais tâcher de me reconstruire, à mon rythme... J'ai souvent écrit ma tristesse, mes maux mais ce soir, j'écris une tristesse encore plus grande, un mal très profond qui dure depuis une nuit du mois d'Aout, qui m'épuise depuis le mois d'Avril et parfois je me demande juste quand est ce qu'on écrira " qui l'a tua le moi de "..." " .
Alors tant pis... J'abandonne.

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